
Les crises se suivent à un rythme effréné au point où nous vivons dans une crise perpétuelle.
Les crises nous interpellent, qu’on le veuille ou non, mais il semble que si on nous présente la même crise à chaque jour, on finit par ne plus entendre et ne plus voir la crise. Sans parler de ceux et celles qui nient carrément la crise. Coucou les complotistes!
Puisque l’attention générale est tournée vers les crises, nous vivons dans une société de gestion de crise. Quand une crise ou une catastrophe se présente, il faut agir immédiatement. Les gouvernements promettent de régler la crise, de répondre promptement au problème ou à la catastrophe. Puis, quand la poussière est retombée la semaine suivante, le problème disparaît comme par magie.
L’un des désavantages à cette société de gestion de crise est qu’il semble impensable de travailler à prévenir les crises, à éviter les crises avant qu’elles arrivent. L’hécatombe dans les CHSLD, l’incendie de la résidence du Havre de l’Isle-Verte et l’accident [...]