La pandémie aura eu quelques effets connexes, pas toujours agréables, mais celui qui m’est rentré dedans à la Saint-Jean avait tout pour me réjouir. Deux ans qu’on ne s’était pas vus. On n’allait pas manquer le party! Il y avait du monde à la fête jeudi soir. Comme dans le bon vieux temps d’avant 2020 : deux gars sur la scène avec des guitares et tout le talent qui va avec, des feux – trois feux, un par fête annulée et un pour la fête retrouvée –, de la bière, des gadgets qui allument dans le noir, du pop-corn gratis, des hot-dogs, des feux d’artifice, alouette!
Sur le terrain, du monde, du vrai monde, même pas virtuel et pas pantoute masqué, alea jacta est. Et c’est ce monde-là qui m’a fait réaliser à quel point la roue tourne. Avant la pandémie, j’ai fréquenté assidûment les veilles de 24 juin, la plupart du temps comme bénévole, parfois même sur la scène à nous chanter le Québécois à grands coups de Plume et de Colocs. J’ai monté des [...]